توضیحاتی در مورد کتاب :
آیا تصمیم گیری در دوران رنسانس به عهده شاهزاده بود؟ اگر به نظر می رسد که این سوال برای نظریه پردازان به نفع قدرتی که توسط یک مرد مجسم می شود قابل درک باشد، تجربه ای که توسط دولت های شاهزاده یا سلطنتی در فرانسه، در دوران سلطنت فرانسوا ایر و هانری دوم زندگی کردند، به طور قابل توجهی متفاوت است. مدار اطلاعات و درخواست های مختلف بسیار فراتر از ابتکار سلطنتی است. بازسازی شبکهها، جناحها، احزاب، قبیلهها، وفاداران یا مشتریانی که در اطرافیان شاهزاده شکل میگیرند، بخش مهمی از زمینه تصمیم را بازسازی میکند. ماندگارترین و آشکارترین شکل دوم از قدرت هنجاری پادشاه یا شاهزاده سرچشمه می گیرد: عمل سلطنتی. اما آیا هر تصمیمی از طریق یک عمل انجام می شود؟ آیا رشد دستگاه دولتی، اطاعت رضایتبخش کارگزاران قدرت، این امکان را فراهم نمیآورد که در تعداد زیادی از موارد به یک نشانهی رسالهای بسنده کنیم؟ نهاد منشی که ریشه در قرن چهاردهم دارد و در دوران لوئی یازدهم توسعه چشمگیری را تجربه کرد، در ربع دوم قرن شانزدهم جایگاه بیسابقهای را در رأس حلقههای قدرت فتح کرد. در نهایت، دریافت تصمیم یک دیدگاه نهایی و اساسی را ارائه می دهد. مرحله حقوقی مهم اما نه انحصاری، ابلاغ قضایی و دریافت تصمیمات اتخاذ شده، ما را به بررسی کنترل تصمیم توسط سپاه و گروهان افسران، توسط قدرت های میانی (شهرها، استان ها)، توسط خود مردم دعوت می کند. خودشان مشارکتهای جمعآوریشده در اینجا، نور جدیدی بر جامعه سیاسی دولت نوپای مدرن میافکند.
فهرست مطالب :
SOMMAIRE
Prendre une décision en France à la Renaissance (1525-1559)
Première partie. Les acteurs de la décision
Conseils, conseillers et prise de décision sous François Ier
I. — LES CONSEILLERS DE FRANÇOIS Ier
II. — CONSEILLERS ET DÉCISION
III. — LE CONSEILLER QUI CONSEILLE MAIS QUI NE DÉCIDE PAS
IV. — AUX MARGES DU CONSEIL, LE FAVORI ET LA DÉCISION ROYALE
V. — MAÎTRESSE ROYALE ET DÉCISION
Le conseiller favori, objet de la décision royale
I. — LES CRITÈRES DE PUISSANCE
II — LES CRITÈRES DE COMPÉTENCE
III. — LES CRITÈRES DE CIRCONSTANCE
IV. — CONFIANCE ET FAMILIARITÉ
Le clergé de cour et la décision politique dans la première moitié du XVIe siècle
I. — LES CLERCS DE COUR ET LE CONSEIL INSTITUTIONNALISÉ
II. — CONFESSION ET PRISE DE DÉCISION
III. — LES CONSEILS DE VIE : L’EXEMPLE DE JEAN THENAUD ET DE FRANÇOIS DEMOULINS
IV. — LES PROPHÉTIES ET L’ASTROLOGIE
La décision princière au XVIe siècle
I. — CHAMPS D’APPLICATION DE LA DÉCISION PRINCIÈRE
II. — IMPLICATION PERSONNELLE DES PRINCES ET RÔLE DE LEURS CONSEILLERS
III. — LA RÉCEPTION DE LA DÉCISION PRINCIÈRE
Deuxième partie. L'expression de la décision
La diplomatique des actes, révélateur de la décision ?
I. — LES MENTIONS DE PRÉSENCE SIMPLE À LA JUSSIO
II. — LES MENTIONS DE PRÉSENCES MULTIPLES À LA JUSSIO
III. — LES MENTIONS DE PRÉSENCE DU ROI AU CONSEIL
Relations formelles, relations informelles entre le roi et le parlement de Paris sous François Ier et Henri II
I. — UNE COMMUNICATION FORMELLE PLUS OU MOINS ANTAGONISTE
II. — LE DIALOGUE INFORMEL : UN RÔLE POLITIQUE ÉLARGI ?
Troisième partie. Études de cas
Les requêtes d’opposition devant le parlement de Paris : deux études de cas (1519-1523)
I. LA CRÉATION DE DOUZE CONSEILLERS AU CHÂTELET DE PARIS (1519-1523)
II. — L’IMPOSITION SUR LE VIN ENTRANT À PARIS (1521)
III. — CONCLUSION
Le pouvoir des lettres : l’année 1530 et la libération des fils de France à travers la correspondance d’Anne de Montmorency
I. — LA « DIAGONALE DE LA DÉLIVRANCE »
II. — LIEUX D’EXPÉDITION ET INDICES DE DISPERSION
III. — INFORMATIONS ET PRISE DE DÉCISION
La diffusion de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539-1542)
L’histoire d’une prise de décision : les édits des présidiaux (janvier et mars 1552)
I. — LES ACTEURS D’UNE DÉCISION
II. — LA FORME D’UNE DÉCISION
III. — L’ÉVOLUTION D’UNE DÉCISION
Mars 1552
Octobre 1552
Avant le 27 septembre 1553
Mars 1554
1558
Octobre 1558
Quelques réflexions, en guise de conclusion
Résumés
Prendre une décision en France à la Renaissance (1525-1559), par OLIVIER PONCET
Conseils, conseillers et prise de décision sous François Ier, par CEDRIC MICHON
Le conseiller favori, acteur et objet de la décision, par FRANÇOIS NAWROCKI
Le clergé de cour et la décision politique dans la première moitié du XVIe siècle, par BENOIST PIERRE
La décision princière au XVIe siècle, par ALAIN MORGAT
La diplomatique des actes, révélateur de la décision ?, par CECILE GRANGE
Relations formelles et informelles entre le roi et le parlement de Paris sous François Ier et Henri II, par MARIE HOULLEMARE
Les requêtes d’opposition devant le parlement de Paris : deux études de cas (1519-1523), par SYLVIE DAUBRESSE
Le pouvoir des lettres : l’année 1530 et la libération des fils de François Ier à travers la correspondance d’Anne de Montmorency, par THIERRY RENTET
La diffusion de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539-1542), par GENEVIEVE GUILLEMINOT-CHRETIEN
L’histoire d’une prise de décision : les édits des présidiaux (janvier et mars 1552), par ROSELINE CLAERR
Quelques réflexions en guise de conclusion, par PHILIPPE HAMON
Index onomastique
توضیحاتی در مورد کتاب به زبان اصلی :
Prendre une décision à la Renaissance relève-t-il du fait du prince ? Si la question semble entendue pour les théoriciens partisans d'un pouvoir incarné par un seul homme, l'expérience vécue par les gouvernements princiers ou royal en France, durant les règnes de François Ier et de Henri II, est sensiblement différente. Le circuit de l'information et des requêtes diverses déborde largement la seule initiative royale. Reconstituer les réseaux, factions, partis, clans, fidélités ou clientèles qui évoluent dans l'entourage du prince restitue une part non négligeable du contexte de la décision. La forme la plus pérenne et la plus apparente de cette dernière découle du pouvoir normatif du roi ou du prince : l'acte royal. Mais toute décision passe-t-elle par un acte ? La croissance de l'appareil d'État, l'obéissance consentie des agents du pouvoir, ne permettent-elles pas dans un grand nombre de cas de se contenter d'une indication épistolaire ? L'institution du secrétaire, qui plonge ses racines dans le XIVe siècle et qui a connu un développement remarquable sous Louis XI, conquiert durant le deuxième quart du XVIe siècle une place inédite au sommet des cercles du pouvoir. Enfin, la réception de la décision offre un dernier angle de vue, essentiel. Étape juridique importante mais non exclusive, la promulgation judiciaire et la réception des décisions prises invite à se pencher sur le contrôle de la décision par les corps et compagnies d'officiers, par les pouvoirs intermédiaires (villes, états provinciaux), par les peuples eux-mêmes. Les contributions ici rassemblées apportent un nouvel éclairage sur la société politique de l'État moderne naissant.