توضیحاتی در مورد کتاب :
حلقه روش شناسی مسکو که توسط دانشگاهیان و روشنفکران روسی شکل گرفت، تجربه ای منحصر به فرد در رژیم کمونیستی است. اولین تحلیل این شبکه، این کتاب به «مناطق خاکستری» رژیم شوروی، این فضاهای نیمه آزادی که در قلب نظام توتالیتر وجود دارد، روشن می کند.
حلقه روش شناسی مسکو در سال 1954 پیرامون الکساندر زینوویف، که بعدها به عنوان نویسنده معترض علیه رژیم شناخته شد، بوریس گروشین، یکی از اولین جامعه شناسان اتحاد جماهیر شوروی، مراب مامارداشویلی که از آن زمان به فیلسوف بزرگ تبدیل شد، و گئورگی شچدروویتسکی تشکیل شد. که بیش از سی سال دایره را متحرک ساخت. هرگز مخفیانه، حلقه، که توسط دانشگاهیان و روشنفکران روسی در سال 1954 تشکیل شد، تا پایان دهه 1980 به عنوان شبکه ای از سمینارها وجود داشت: سمینارهایی محدود به خانه یکی از شرکت کنندگان، و سمینارهایی برای مخاطبان زیادی تحت چنین یا چنین چیزی. سقف نهادی
هدف سمینار نه آنقدر که یک محتوای خاص، هر چند مهم، ارائه کند، بلکه مخاطب را به تفکر دعوت کند. علاقه آنها به منطق بود: ما در مورد جایگاه آن در فلسفه و اندیشه، و همچنین نسبت آن با جهان معاصر تعجب کردیم.
بنابراین، تجربه دایره علاقه مضاعفی دارد. از یک طرف، با غنای اشکال سازماندهی کار فکری جمعی - سمینار چند رشته ای و "بازی" - که او توسعه داده است. از سوی دیگر، به لطف نوری که بر آنچه مورخان «منطقه خاکستری» رژیم شوروی میخوانند میافکند.
فهرست مطالب :
Introduction. Une expérience singulière 7
I. Les années trente : la destruction de l’homme 17
Quelques réflexions préliminaires 17
1. « Mon père était de ceux qui ont construit le socialisme sans jamais se poser de questions pour savoir ce qui se passait autour d’eux» 22
2. « Est-ce moi qui ai raison, ou tous les autres ? » 24
3. La logique de l’idée. Logique versus réalité 30
4. « Un instinct de survie ne permettait pas de prendre conscience de ce qui se passait» 32
5. Résister à la destruction de l’humain en l’homme 37
II. La scène et les acteurs 41
1. « La première sortie hors de l’émigration intérieure». Une amitié intellectuelle 42
2. « Nous ne nous fixions aucun objectif politique » 49
3. Conception du monde ou idéologie ? 54
4. La conjoncture philosophique 62
5. La logique, oui : mais quelle logique ? 80
III. D ’une am itié intellectuelle au Cercle de logique 91
1. Choisir Le capital? Zinoviev et Ilienkov 91
2. L’entrée en scène 96
3. « C ’était une explosion intellectuelle... » 54
4. La dissolution du premier groupe 62
IV. Le premier programme : l’étude de la pensée comme activité 113
1. La pensée comme structure et comme processus 113
2. Filiation ou rupture? 117
3. Une théorie «historique» de la pensée. Analyse structurale versus analyse génétique 121
4. Principes de non-parallélisme et des « connaissances plurielles » 128
V. De la théorie de la pensée à une théorie générale de l’activité. La formation de l’approche méthodologique 135
1. Comment conceptualiser l’« activité » ? Une première catégorisation 135
2. Le schéma de l’activité et son statut d’outil conceptuel 141
3. La reproduction de l’activité et l’individu 143
4. Différents types de connaissances et différents types d’activités 145
5. Les fonctions des concepts méthodologiques. Le lien entre le penser et l’agir 148
6. Le deuxième concept de système 152
VI. Penser et agir 157
1. Du « dégel » à la « glaciation ». Que peut-on faire ? 157
2. « Le jeu, c’est un concentré de vie » 177
Quelques dernières remarques 195
Appendices 207
Biographie de Gueorgui Chtchedrovitski 207
Gueorgui Chtchedrovitski. J’ai toujours été idéaliste... 221
Gueorgui Chtchedrovitski. La réjlexion dans le cadre de l\'a ctivité 243
Biographie de Merab Mamardachvili 269
Merab Mamardachvili. Le commencement est toujours historique, donc aléatoire 275
Biographies 301
Bibliographie 313
Index des noms 325
Table des matières 331
توضیحاتی در مورد کتاب به زبان اصلی :
Le Cercle de méthodologie de Moscou, formé par des universitaires et des intellectuels russes, est une expérience unique sous le régime communiste. Première analyse de ce réseau, ce livre apporte un éclairage sur les « zones grises » du régime soviétique, ces espaces de semi-liberté existant au cœur du système totalitaire.
Le Cercle de méthodologie de Moscou s’est formé en 1954 autour d’Alexandre Zinoviev, connu par la suite comme écrivain contestataire du régime, Boris Grouchine, un des premiers sociologues d’Union soviétique, Merab Mamardachvili, devenu depuis un grand philosophe et Gueorgui Chtchedrovitski, qui anima le Cercle pendant plus de trente ans. Jamais clandestin, le Cercle, formé par des universitaires et des intellectuels russes en 1954, exista comme un réseau de séminaires jusqu’à la fin des années 80 : séminaires restreints au domicile d’un des participants, et séminaires à large public sous tel ou tel toit institutionnel.
L’objectif du séminaire n’était pas tant d’exposer un contenu déterminé, aussi important fût-il, que d’inviter l’assistance à penser. Leur intérêt portait sur la logique : on s’interrogeait sur sa place dans la philosophie et la pensée, son rapport aussi avec le monde contemporain.
Ainsi, l’expérience du Cercle présente un double intérêt. D’une part par la richesse des formes d’organisation du travail intellectuel en commun – séminaire pluridisciplinaire et « jeu » – qu’il a mises au point. D’autre part, grâce à l’éclairage qu’il apporte sur ce que les historiens appellent la « zone grise » du régime soviétique.