توضیحاتی در مورد کتاب :
حرکت انتشار و گردش متون، در طول قرنهای 15 و 16، شتاب بیسابقهای در ترجمه و اقتباس را به وجود آورد: آثار باستانی بازیابی شده در معرض انواع مختلفی از تخصیص هستند، و آثار مدرن، در زمان رشد اصطلاحات ملی، به دنبال راه خود را بین بازارهای محدود جغرافیایی انتشارات بومی و یک تیراژ بین المللی که بدون لاتین نمی تواند انجام دهد، می گردد.????مجموعه مقالات «ترجمه و انطباق با روز مطالعه رنسانس» که به عنوان بخشی از چرخه سالانه «متون و جوامع ادبی، قرن 15 تا 18» برگزار میشود، سرنوشت متون را از طریق آواتارهایی که انسانگرایان آنها را تحت تأثیر قرار میدهند، بررسی میکند، مترجم، شاگرد، سردبیر، سرقت ادبی و عموم مردم. فراتر از آن، آنها تأملی را که در دوران رنسانس در مورد روابط بین زبان و متن، بین یک شی و یک ابزار پدیدار شد، که باید دائماً تکمیل میشد، برجسته میکنند: ترجمه نه تنها مکانی است که ما دانش دیگران را در آن به خود اختصاص میدهیم، بلکه Palaestra که در آن زبان، از طریق رویارویی، گسترش می یابد و انعطاف پذیرتر می شود.
فهرست مطالب :
SOMMAIRE
Avant-propos
Langue et traduction de la poésie chez Politien
I. — LES TROIS LANGUES DE LA POÉSIE
II. — LES DISPOSITIFS DU MONTAGE POÉTIQUE TRADUCTION ET ADAPTATION
III. — LE SYSTÈME INTERNE DES RENVOIS : L’AUTO-TRADUCTION
IV. — L’IDÉAL DE LA GREFFE
V. — LES RÉSISTANCES DES LANGUES : LE PROBLÈME DU GENRE LITTÉRAIRE
VI. — LA COMPOSITION DES GENRES : LA CONSTRUCTION D’UNE LANGUE SAVANTE
Enjeux idéologiques de la traduction au XVIe siècle
I. — LES MODIFICATIONS A CARACTÈRE IDÉOLOGIQUE
II. — L’ÉCRITURE DE LA DISSIMULATION
Traduire au nouveau monde
I. — ORIGINES
II. — L’IMAGINATION AU POUVOIR
III. — VERS LE DÉCLIN
CONCLUSION
Traduire de l’italien
La « Silva de varia lección » de Pedro Mexía
I. — 1540. DES LIVRES LATINS DE « GRANDE AUCTORIDAD » A LA « SILVA DE VARIA LECCIÓN » : UNE VARIANCE EN LANGUE CASTILLANE
II. — 1552. DE LA « SILVA DE VARIA LECCIÓN » AUX « DIVERSES LEÇONS » DE PIERRE MESSIE : LA PREMIÈRE TRADUCTION EN FRANÇAIS PAR CLAUDE GRUGET
ÉPILOGUE
Points de vue et images du monde
توضیحاتی در مورد کتاب به زبان اصلی :
Le mouvement de diffusion et de circulation des textes a donné lieu, pendant les XVe et XVIe siècles, à un élan sans précédent de traduction et d'adaptation : les œuvres antiques récupérées sont sujettes à de multiples modes d'appropriation, et celles des modernes, en un temps d'essor des idiomes nationaux, cherchent leur voie entre les marchés géographiquement circonscrits de l'édition vernaculaire et une circulation internationale qui ne saurait faire l'économie du latin.
Les actes de la journée d'étude Traduire et adapter à la Renaissance, tenue dans le cadre du cycle annuel « Textes littéraires et sociétés, XVe-XVIIIe siècle », explorent le destin des textes à travers les avatars auxquels les soumettent l'humaniste, le traducteur, le disciple, l'éditeur, le plagiaire et le public ; au-delà, ils mettent en relief la réflexion qui se fait jour à la Renaissance sur les rapports de la langue et du texte, d'un objet et d'un instrument, qu'il s'agit de perfectionner sans cesse : la traduction n'est pas seulement le lieu où l'on s'approprie le savoir d'autrui mais aussi la palestre où la langue, par la confrontation, s'étoffe et s'assouplit.